Sonnet
Tu me fais rire: que représentent tous ces malheurs
en comparaison du feu éternel! Ne sais-tu pas que les peines de l’enfer
sont comme Dieu, qui ne finit jamais ? Et au monde, pour deux jours que tu y es,
tu te plains de l’été, de l’hiver, de Dieu, de la fortune, du gouvernement
et des autres ennuis que tu n’as pas.
Ici, quand tu as soif, tu bois une fillette, mais dans la ”maison chaude”
il n’y a pas de réconfort; pas même l’eau de Ripetta.
Ici, tu manges, tu bois, tu dors…etc, tu te racles la gorge, tu t’étires,
tu t’étends, tu te retournes, mais là-bas mon frère: comme tu tombes, tu tombes.
Traduction du texte de Gioacchino Belli
Ce texte figure dans ces disques :
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