Les ombres sont chinoises
J’étais en train hélas de me tordre de rire,
sans honte ni plaisir et sans savoir pourquoi,
lorsqu’apparut soudain la femme dans ma vie,
dans ma vie éphémère, intime par surcroît.
Ne sachant plus du tout quoi dire ou ne pas dire,
j’en riai de plus belle: elle en fut ébahie.
Nous étions devenus deux clowns inséparables,
sans honte ni plaisir et sans savoir pourquoi,
lorsqu’apparut soudain une ombre dans ma vie,
notre vie éphémère, intime par surcroît.
N’ayant jamais été qu’un enfant vulnérable,
j’en riai de plus belle: elle en fut ébahie.
Comme on prend et remet une fleur dans un vase,
sans honte ni plaisir et sans savoir pourquoi,
depuis cet inconnu s’amuse avec nos vies,
notre vie éphémère, intime par surcroît.
Un théâtre est mon cœur, les ombres sont chinoises,
le pardon est le seul pleur de ma fantaisie.
Ce texte figure dans ces disques :
Quel merveilleux poète, avec une touche d’ironie triste et si… vraie