La valse des geignards

A être trop choyé
on en devient geignard.
A avoir trop raison
on en devient bavard.
A avoir trop raison
on en devient geignard.
A être trop choyé
on en devient bavard.
A être trop aimé
des enfants et des femmes,
on devient à la fois
innocents et infâmes.
A trop penser à soi
on fait le grand détour,
on se perd trop souvent
pour se trouver un jour.

Plus seul qu’une orchidée
parmi les marguerites,
ou qu’une sentinelle
au fond de sa guérite,
plus seul que dans un champs
de bœufs à la besogne,
et plus seul qu’un ivrogne
avec d’autres ivrognes.

Où en étais-je ? Ah oui !
A trop penser à soi
lentement on s’enlise,
aussi vrai qu’ici bas
moins on sait où l’on va,
plus on s’y précipite,
et plus on est petit
moins on voit ses limites.

Ce texte figure dans ces disques :

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