Jardiniers qui doutez

Jardiniers qui doutez de l’arbre de vie,
vous qui ne cherchez plus la beauté en sa source,
arrachez donc les fleurs,
décorez votre orgueil.
Poètes qui louez les princes de ce monde,
vous qui ne chantez plus la beauté à sa source,
faites semblant de vivre et adorez le vide.
Vous qui levez les yeux au ciel pour le maudire,
faites donc les cent pas,
emmurés en vous même l’orgueil,
ces quatre murs sans jamais voir le jour,
il n’est pas de prison où l’on soit aussi seul.
Frères qui vous moquez du sens de mes paroles,
je chanterai pour vous dans l’attente de l’aube,
plus fort que vous et moi, plus puissant que le temps,
plus créateur que l’homme.
Un feu en nous caché embrasera
tout cœur et toute intelligence,
unifiera nos vies, nous rendra fraternels,
et nous nous aimerons pour l’amour de l’amour,
pour l’amour de l’amour.

Ce texte figure dans ces disques :

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