Un noble rossignol
Un noble rossignol à l’époque Ming,
à moins que ce ne fût à l’époque Tsing,
apprenait sur un arbre artificiel
dans une cage d’or l’hymne officiel
à la liberté, à la liberté.
Ils avaient faim et soif,
ils étaient des milliers
on a tiré en l’air pour les intimider. (bis)
Simplement comme on tire au fusil dans la vie
et l’un d’eux se blessa dans sa sauvagerie,
à mort aussi vrai que la foule est un enfant
qu’il ne faudrait jamais laisser seul un instant.
Que dis-tu rossignol, oiseau de bon augure
– «j’écris l’histoire.»
Ah oui ! et bien bonne écriture.
Un rossignol du peuple à l’époque Ming,
à moins que ce ne fût à l’époque Tsing,
qui avait le désir d’égailler la terre
répondit par un chant révolutionnaire
à la liberté, à la liberté.
Nous avions faim et soif,
nous étions des milliers,
ils ont tiré en l’air pour nous intimider. (bis)
Calmement comme on tire au fusil dans la vie,
l’un de nous fut blessé par tant de courtoisie.
à mort aussi vrai que la foule est trop timide
et pour tuer il faut être calme et lucide.
Que dis-tu rossignol, oiseau de bon augure
– «j’écris l’histoire.»
Ah oui ! et bien bonne écriture.
L’un voulant comme l’autre égayer la terre,
chacun à son idée et à sa manière,
deux rossignols chantaient à l’époque Ming,
à moins que ce ne fût à l’époque Tsing,
à moins que ce ne soit au jour d’aujourd’hui.
Ce texte figure dans ces disques :
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